mercredi 30 janvier 2019

Gestion des déchets dans notre école : peut mieux faire !



Beaucoup de jeunes se mobilisent depuis quelques semaines pour défendre l’idée d’un vaste projet politique de protection de l’environnement. Pourtant, certains n’ont pas encore pris pas conscience de l’impact des déchets sur notre planète alors que les médias relaient les conséquences qu’engendrent tous ces déchets entassés depuis des années sous nos pieds, dans les mers et même dans l’espace. Des déchets qui mettront parfois des centaines d’années pour se désagréger : les bouteilles d’eau en plastique ont une durée de vie de 100 à 1000 ans, les canettes en aluminium, de 200 à 500 ans, les mégots de cigarettes de 2 ans ; le chewing-gum, lui, met 5 ans à se décomposer…

A notre niveau, nous constatons que la manière dont nous gérons nos déchets dans l’école n’est pas toujours très responsable, particulièrement à l’extérieur de l’établissement : durant la récréation, de nombreux élèves, après avoir mangé leur collation, jettent leur papier dans la cour … un geste peu respectueux pour notre environnement scolaire, mais aussi pour le personnel chargé de le maintenir propre. Pour cela, nous devons comprendre au préalable pourquoi les élèves ne trient pas. Est-ce parce qu’ils n’y sont pas habitués ? Ou parce qu’ils ne savent pas où jeter quoi ? Organiser des journées d’information pour sensibiliser les élèves, les éduquer pour les amener à mieux gérer les déchets à l’école comme à la maison est nécessaire pour répondre aux enjeux de la politique environnementale de demain.

LE TRI SÉLECTIF : QUELS PROBLÈMES RENCONTRE NOTRE ECOLE ?

Dans la cour de l’école et dans le réfectoire on trouve deux types de poubelles : une pour les bouteilles et canettes et une autre pour les plastiques, papiers d’aluminium et déchets ménagers en général. Dans les classes se trouvent une poubelle papiers et une globale sous forme de petit seau qui déborde très vite.
Pour la rédaction de mon article, j’ai décidé de commencer par interroger quelques élèves et professeurs afin d’obtenir leur avis sur la gestion actuelle des déchets et ainsi faire un état des lieux.
Aurélien, élève en 6ème GTA, déplore que la cour ne soit pas propre ; il serait bien qu’on y installe de nouvelles poubelles parce que les contenants actuels sont détériorés.
          Justine, élève en classe de 6ème, trouve aussi qu’il y a trop de déchets, pas assez de poubelles. Il faudrait selon elle mieux organiser le ramassage de papiers. Elle constate que malgré que nous soyons dans une école, peu d’élèves respectent la propreté de l’établissement ; il faudrait trouver une solution pour que les élèves aient plus envie de trier, que cette démarche soit naturelle.
        Quelques élèves de première année : trouvent que l’école est assez propre mais déplorent que les grands ne montrent pas l’exemple aux plus jeunes : ils jouent avec des canettes dans le parc et après, ne les jettent pas à la poubelle. De plus, les chewing-gums collés au sol donnent une impression de saleté.
          Athina, élève de TQ, trouve important que les poubelles soient bien triées pour éviter à  Lucien de faire un double boulot. Selon Athina, les élèves qui ne respectent pas les codes du tri devraient être sanctionnés par des travaux d’intérêt général. En effet, on peut lire sur les affiches en couleurs des poubelles quel déchet va dans quelle poubelle. L’école devrait  peut-être ajouter des logos ou des pictogrammes pour aider à identifier ce qu’on peut jeter ou pas dans les poubelles.
Mme Druart, enseignante en sciences, pense que les poubelles sélectives ne sont pas assez visibles et que l’on ne sensibilise pas assez nos élèves à la question des déchets. L’idéal serait d’avoir moins de déchets plastiques, de papiers d’aluminium, de sachets de biscuits.

 LES SOLUTIONS 

Madame Druart propose d’avoir des contenants de poubelle en trio comme dans les gares pour une meilleure sélection des déchets, qui doivent être propres, plus centralisés et mieux indiqués.  Ce dispositif devrait être complété par des informations auprès des élèves mais aussi des professeurs (le tri en salle des profs n’est pas toujours optimal non plus !) par le biais d’affiches explicatives par exemple. Tout le monde, donc, doit faire des efforts. De plus, au lieu d’avoir des distributeurs de boissons classiques, on pourrait envisager d’avoir des distributeurs qui fournissent des bouteilles consignées. Enfin, nous devons éviter les emballages, les déchets encombrants au profit de déchets composables qui seront recyclés par la suite. Pourquoi ne pas aménager un poulailler à côté du restaurant de l’école hôtelière ?
L’on pourrait aussi envisager de changer son mode de consommation : au lieu d’acheter des biscuits, nous pouvons les confectionner chez nous pour éviter les emballages et les films plastiques inutiles qui remplissent vite les poubelles.

          Monsieur Lucien est responsable de la propreté dans l’école. Il est responsable des 15 poubelles de la cour dont les bleues et rouges sont réservées pour les PMC et les noires pour les déchets qui ne sont pas recyclables. Les containers jaunes sont utilisés pour les cartons. D’après lui, l’on ne trie pas correctement donc c’est à lui de retirer les poubelles avant de les faire sortir pour le ramassage hebdomadaire. Quel gaspillage de temps et d’énergie que Lucien pourrait exploiter à d’autres tâches !

En conclusion, dans notre école, nous devrions diminuer notre consommation de plastique et d’aluminium et essayer de viser le zéro déchet.  Des solutions existent ! Une école propre et accueillante favorise le bien-être collectif et le bon développement de chaque élève. Si tout le monde fait des efforts, obtenir ce résultat n’est pas impossible. Comme on dit souvent : « qui veut peut » !
Finalement, la bonne gestion de nos déchets ne dépend que de nous !

Abigaelle Pahane, 6GTA

mardi 22 janvier 2019

L'alcool, un gros problème chez les jeunes Belges


Tu as probablement été de la partie à notre soirée Rhéto le vendredi 23 novembre. Tu as donc peut-être consommé de l’alcool. Alors voici le moment opportun pour évoquer la problématique des jeunes et de leur rapport à  l’alcool.

L’alcool, ce poison…

      As-tu déjà réfléchi aux dangers que l’alcool comporte ? Connais-tu ces dangers ? Ces questions sont très importantes car le taux de consommation d’alcool chez les jeunes Belges est inquiétante. 
La recherche de plaisir et la découverte de nouvelles sensations sont les principales raisons qui poussent les jeunes  à boire. Mais quelle que soit la raison pour laquelle tu consommes, tu dois savoir que l’alcool peut provoquer d’une part, une dépendance et, d’autre part beaucoup de maladies graves comme des cancers ou des maladies cardio-vasculaires. Tu dois également prendre conscience du fait que chez un adolescent comme toi, le corps n’a pas encore fini de se développer ; consommer de l’alcool alors que ta croissance n’est pas finie peut engendrer des troubles neurologiques et cognitifs graves et irréversibles. Des études ont en effet révélé que les performances liées à l’apprentissage et à la mémorisation diminuaient lors de surconsommation d’alcool durant la jeunesse. Sans alcool, tes capacités intellectuelles ne se dégradent pas, aucun déséquilibre ne se constate au niveau des neurotransmetteurs du cerveau. Tes performances restent donc normales.
En outre, en plus de provoquer de fortes migraines les « lendemains de veilles », l’abus d’alcool peut entraîner des troubles psychologiques pouvant aller jusqu’à la dépression.
Un autre point négatif est que l’alcool possède un nombre affolant de calories qui te font grossir. D’ailleurs, l’alcoolémie donne  une folle envie de manger des « crasses ». En effet, l’alcool augmente le taux de calcium dans ton corps, qui lui, active les neurones AGRP (les neurones de l’obésité), ce qui entraîne l’envie de manger. De plus, l’alcool fait chuter le taux de glycémie dans ton sang, alors ton corps essaye d’y remédier en te donnant une  sensation  de  faim. Cela explique ton irrépressible envie de hamburger les lendemains de soirées arrosées !

Quand les chiffres parlent...

      Comme tu le sais surement, les contrôles sont de plus en plus fréquents durant les soirées ; pour éviter tout incident, les organisateurs prévoient souvent des bracelets dont la couleur correspond à l’âge. Si un policier te contrôle en train de consommer de l’alcool alors que tu n’as pas l’âge requis, tu risques une amende pouvant grimper jusqu’à 150€ ! La consommation d’alcool peut donc te coûter très cher !
Nous avons pu remarquer qu’en Wallonie, quel que soit l’âge, une personne sur dix a une consommation d’alcool problématique.

      Grâce à ce graphique, tu peux constater que la consommation d’alcool est plus élevée en Wallonie et surtout à Bruxelles. La Belgique est actuellement le premier pays dans le classement de la consommation d’alcool en  Europe, avec  une moyenne de 12,6 L d’alcool pur par an et par habitant. En effet, plus de 80% des jeunes Belges entre 14 et 18 consomment de l’alcool régulièrement.
Différentes enquêtes ont aussi révélé qu’en Europe, la consommation moyenne par habitant avait beaucoup diminué ces dernières années. Cependant, en Belgique ce n’est pas le cas. Pourquoi ? D’abord, notre pays est un très grand producteur de boissons alcoolisées, comme la bière. De plus, à part l’IBSR (Institut belge pour la sécurité routière) très peu d’acteurs lancent des campagnes publicitaires contre l’alcool ; au contraire, beaucoup de fabricants incitent plutôt à la découverte et à la consommation de nos produits locaux. Notre société stimule donc beaucoup plus qu’elle ne freine à consommer de l’alcool.

Que faire si tu as des problèmes d’alcool ?

      Certaines universités belges, comme l’UCL, ont décidé que les lendemains de festivités, un petit-déjeuner serait offert aux étudiants arrivant sobres au cours. Les premiers résultats sont plutôt encourageants et beaucoup  d’étudiants se modèrent en soirée pour pouvoir bénéficier de cette offre. Mais est-ce suffisant ? Il serait utile de faire témoigner dans les classes des personnes ayant souffert de problèmes d’alcoolisme pour conscientiser les jeunes à cette problématique.


      En conclusion, nous te proposons de bien réfléchir aux conséquences que l’alcool entraîne. Il faut changer la vision que tu te fais de l’alcool, qui est destructeur tant  d’un point de vue physique que psychique. Ne bois pas juste pour « faire comme tout le monde ». Même si l’effet de groupe ou l’image de toi-même que tu construis t’incitent à boire en soirée, ne perds pas de vue que tu ne dois en aucun cas boire pour faire plaisir à tes amis. N’oublie pas qu’il est conseillé aux jeunes de ne pas consommer d’alcool avant 18 ans voire même 21 dans certains pays ! Nous te lançons un petit défi : va en soirée et opte pour un cocktail sans alcool, ou un soft et dis-nous si ça a changé réellement ton état d’esprit.  
À ta santé ! 😋



Éléonore Birotti et Pierre Nicolas, 6GTA

Un numéro est mis à disposition de tous pour remédier aux problèmes d’alcool. L’appel est anonyme et non-surtaxé. Ce numéro permet d’être en contact avec une personne qui aide à lutter contre les problèmes d’alcool. En parler, c’est déjà un grand pas vers la réussite du combat.
Alcooliques Anonymes : 078 15 25 56 ou 02  511 40 30.



lundi 14 janvier 2019

Les Baladins du Miroir : une troupe de théâtre pas comme les autres.


      Le vendredi 16 novembre 2018, de nombreux élèves avaient disparu de l’école. Après de longues recherches, nous avons découvert que les 4GT, 5GT/TQ et 6GT avaient  en réalité rejoint la Grand-Place de Momignies afin d’assister à la représentation de la pièce « 1914, LE GRAND CABARET » par la troupe des Baladins du Miroir.


    Mais quelle est donc l’histoire de ces saltimbanques dignes de l’époque de Molière ? Les Baladins du Miroir  sont une troupe de théâtre ambulant qui joue ses pièces sous chapiteau à travers toute la Belgique. Elle a  été créée par Nele Paxinou en 1981.
   
     La fondatrice n’est cependant pas toute seule dans cette aventure, elle est accompagnée d’autres comédiens, musiciens et gens de l’ombre comme des régisseurs, techniciens,… Cette troupe rend le théâtre attrayant grâce à son lieu de spectacle original, son format (musique – danse – magie – jonglerie…) et sa bande composée de tous les corps de métier du théâtre forain. Elle joue et adapte des pièces de grands classiques (Molière, Brecht, Shakespeare), des récits mythiques (Tristan et Iseult, des contes de tous pays) ou propose ses propres créations comme c’est le cas de « Grand Cabaret ».
   
     Cette pièce était jouée à Momignies à l’occasion du centenaire de la fin de la première Guerre mondiale. L’histoire se déroule dans le cabaret de Gaëtano Cippolini peu avant que la guerre n’éclate. On y voit une troupe (composée de la famille Cippolini et de ses amis de longue date) qui répète une pièce comportant de la danse, des grandes illusions, des chants et surtout un final exceptionnel pour séduire la Wallonie. La première partie montre les comédiens en recherche d’inspiration pour leur final. Gaëtano préfère rester traditionnel avec des tours vus et revus alors que son fils Jean, plus progressiste, veut à tout prix montrer son propre film, création exceptionnelle pour l’époque où le cinéma est seulement en train de voir le jour.
  
     A travers tous ces aspects, nous sommes transportés dans un univers à part, festif mais aussi onirique, qui séduit autant  les petits que les grands. Après un tel spectacle, on sort du chapiteau le sourire aux lèvres et la joie au cœur !

     Entrez dans le chapiteau des Baladins au moins une fois dans votre vie afin de vous rendre compte par vous-même de l’originalité et de la créativité de ces saltimbanques. Vous comprendrez pourquoi cette troupe est à la fois si populaire et si différente des autres.


                                       Marine Beroudiaux, 6GTb

lundi 7 janvier 2019

Le Feng Shui, un art de vivre qui fait du bien!


Feng Shui ? Oui ! Ce mot nous parait mystérieux, mais en Chine et au Japon, cette pratique millénaire qui signifie « vent et eau » est un vrai art de vivre qui fait partie intégrante de la conception de l’habitat. Ce concept tourne autour des 5 éléments fondamentaux, l’eau, le bois, la terre, le feu et le métal. Pour faire court, on agence, on compose son intérieur en se souciant de l’environnement extérieur, du soleil, de la lune et des plantes par exemple. Tout cela pour faire circuler parfaitement l’énergie vitale et accéder à un sentiment de bien-être sous son toit.


Pour imager, les 5 éléments ressortent selon la composition des couleurs, des matériaux et même de l’agencement du mobilier. Même si favoriser son bien-être est le résultat que recherche chaque adepte du Feng Shui, nous avons tous des envies différentes quand il s’agit de notre intérieur. Certains chercheront à créer une atmosphère calme, d’autres ont besoin d’énergie et cela n’est pas un problème car un des concepts de cet art de vivre est que seul l’habitant ressentira le coté Feng Shui de sa pièce, résultat de plusieurs envies et besoins qui créent une véritable harmonie dans votre intérieur. 



Intéressons-nous plus précisément à la chambre à coucher car nous, ados, n’avons pas encore une maison entière à agencer. Ce qui nous concerne, c’est notre chambre, endroit de repos mais aussi pièce de détente, salle de jeux et lieu de travail. Le Feng Shui veut que chaque pièce ait sa propre fonction.  Dans ce cas-ci, c’est presque impossible. Cependant, il est permis d'exploiter le concept pour que votre chambre ne soit pas la seule pièce de la maison à ne pas être Feng Shui, regardez !



Pour débuter, visualisez votre chambre et posez-vous ces questions : mon lit est-il assez loin de la porte d’entrée ? La tête de lit est-elle bien posée contre un mur ? En effet, avoir par exemple son lit près de la porte d’entrée, un endroit de passage, aurait tendance à agiter votre sommeil. Alors qu’avoir la tête de lit entre deux murs donne une sensation de protection et donc de bien-être. De même, refaire son lit tous les matins fait circuler de bonnes énergies et donne tout de suite un aspect rangé à votre chambre. Avec de la musique, c’est un bon moyen de commencer la journée d’une manière sportive! 


Les couleurs sont aussi très importantes dans cet art de vivre. Pour votre chambre, je vous conseille de séparer la partie sommeil de la partie travail par deux couleurs différentes mais qui se marient bien. Côté lit, optez pour une couleur assez douce, claire, des tons pastel qui génèrent un sentiment d’apaisement comme le bleu, le violet ou le gris, une excellente base pour la suite. Puis, côté bureau, mariez votre couleur froide avec un dérivé plus dynamique, vif. Cela vous donnera l’énergie dont vous aurez besoin pour travailler. 



Enfin, donnez un côté chaleureux à votre pièce pour y apporter un sentiment de bien-être. En effet, votre chambre n’est pas un lieu de passage, vous vous y  réfugiez souvent pour jouer à vos jeux vidéos, regarder un film, inviter vos amis, il est donc primordial de s’y sentir confortable. Pour cela, achetez des ampoules ou des lampes de teinte blanc chaud. Quand vous n’êtes pas à votre bureau, optez pour des petites lumières tamisées amenées par des lampes de chevet, des guirlandes. Vous pouvez aussi poser un tapis tout doux au sol, ou en hiver ajouter un gros plaid sur votre lit,… l’éventail de possibilités est large, amusez-vous !

Pour parachever le tout, allumez une bougie ou mettez quelques gouttes d’huile essentielle de lavande sur l’oreiller pour passer une bonne nuit. Attention cependant, les parfums ne sont pas là pour masquer les mauvaises odeurs : aérer sa chambre tous les matins 5 minutes est primordial pour purifier l’air et le renouveler !

     

      J’espère que je vous aurai donné envie de vous plonger dans la modernisation de votre chambre. Ne perdez pas de vue que le principal, c’est que vous vous y sentiez bien !



Lucie Pierret




Le plus grand Melting Pot de styles au monde !

      Il y a deux mois, plus précisément durant les weekends du 12 et du 19 avril, a eu lieu le festival Coachella.   Drôle de nom, n’est-...