LE
TRI SÉLECTIF : QUELS PROBLÈMES RENCONTRE NOTRE ECOLE ?
Dans la
cour de l’école et dans le réfectoire on trouve deux types de poubelles : une pour les bouteilles et
canettes et une autre pour les plastiques, papiers d’aluminium et déchets
ménagers en général. Dans les classes se trouvent une poubelle papiers et une globale sous forme de petit seau qui déborde très vite.
Pour la
rédaction de mon article, j’ai décidé de commencer par interroger quelques
élèves et professeurs afin d’obtenir leur avis sur la gestion actuelle des
déchets et ainsi faire un état des lieux.
Aurélien, élève en 6ème GTA, déplore
que la cour ne soit pas propre ; il serait bien qu’on y installe de
nouvelles poubelles parce que les contenants actuels sont détériorés.
Justine, élève en classe de 6ème, trouve aussi qu’il y a trop
de déchets, pas assez de poubelles. Il faudrait selon elle mieux organiser le
ramassage de papiers. Elle constate que malgré que nous soyons dans une école, peu d’élèves respectent
la propreté de l’établissement ;
il faudrait trouver une solution pour que les élèves aient plus envie de trier,
que cette démarche soit naturelle.
Quelques élèves de première année : trouvent que
l’école est assez propre mais déplorent que les grands ne montrent pas
l’exemple aux plus jeunes : ils jouent avec des canettes dans le parc et
après, ne les jettent pas à la poubelle. De
plus, les chewing-gums collés au sol donnent une impression de saleté.
Mme Druart, enseignante en sciences, pense que les
poubelles sélectives ne sont pas assez visibles et que l’on ne sensibilise pas
assez nos élèves à la question des déchets. L’idéal serait d’avoir moins de
déchets plastiques, de papiers d’aluminium, de sachets de biscuits.
LES SOLUTIONS
Madame Druart propose d’avoir des contenants de poubelle en trio comme dans les gares pour une meilleure sélection des déchets, qui doivent être propres, plus centralisés et mieux indiqués. Ce dispositif devrait être complété par des informations auprès des élèves mais aussi des professeurs (le tri en salle des profs n’est pas toujours optimal non plus !) par le biais d’affiches explicatives par exemple. Tout le monde, donc, doit faire des efforts. De plus, au lieu d’avoir des distributeurs de boissons classiques, on pourrait envisager d’avoir des distributeurs qui fournissent des bouteilles consignées. Enfin, nous devons éviter les emballages, les déchets encombrants au profit de déchets composables qui seront recyclés par la suite. Pourquoi ne pas aménager un poulailler à côté du restaurant de l’école hôtelière ?
L’on
pourrait aussi envisager de changer son mode de consommation : au lieu
d’acheter des biscuits, nous pouvons les confectionner chez nous pour éviter
les emballages et les films plastiques inutiles qui remplissent vite les
poubelles.
Monsieur Lucien est responsable de la propreté dans l’école. Il est responsable des 15 poubelles de la cour dont les bleues et rouges sont réservées pour les PMC et les noires pour les déchets qui ne sont pas recyclables. Les containers jaunes sont utilisés pour les cartons. D’après lui, l’on ne trie pas correctement donc c’est à lui de retirer les poubelles avant de les faire sortir pour le ramassage hebdomadaire. Quel gaspillage de temps et d’énergie que Lucien pourrait exploiter à d’autres tâches !
En conclusion, dans notre école, nous devrions diminuer notre consommation de plastique et d’aluminium et essayer de viser le zéro déchet. Des solutions existent ! Une école propre et accueillante favorise le bien-être collectif et le bon développement de chaque élève. Si tout le monde fait des efforts, obtenir ce résultat n’est pas impossible. Comme on dit souvent : « qui veut peut » !
Finalement, la bonne gestion de nos déchets ne
dépend que de nous !
Abigaelle Pahane, 6GTA