jeudi 28 juin 2018

Le système scolaire au Cameroun, mon pays d'origine


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Je suis étudiante en 5èmegénérale à L’ISM de Couvin. Je viens du Cameroun, l’un des pays de l’Afrique subsaharienne, au carrefour entre l’Afrique de l’ouest et l’Afrique centrale. Le but de cet article est de vous expliquer le fonctionnement scolaire au Cameroun, qui a des similitudes avec la France.
J’ai résidé jusque fin 2015 à Yaoundé, la capitale politique du Cameroun. C’est dans cette ville que j’ai grandi et suivi mes études jusqu’en classe de première. J’ai commencé par la maternelle puis le primaire dans une école de sœurs qui porte le nom de « Sacré Cœur de Mokolo ». Cette école est si grande que les élèves sont divisés en deux groupes : le premier groupe va en classe le matin de 7h30 à 12h30 et le second de 12h30 à 17h00.
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En classe, le nombre d’élèves oscille entre 40 et 60, ce qui n’est pas évident pour la maîtresse ou le maître («maîtresse» ou «maître», c’est le nom qui est attribué aux enseignants du primaire). La plupart des enseignants sont stricts quand ils donnent cours et encore plus quand ils donnent des devoirs et que personne ne les fait : le maître est parfois obligé de punir les élèves qui perturbent ou qui n’ont pas leur travail. Chaque vendredi on fait un contrôle sur tout ce que l’on a appris la semaine.
Je me rappelle, quand j’étais au CM2, le rassemblement du lundi matin qui se tenait de 7h30 à 8h00. Ce temps était réservé à la directrice de l’école. Durant 30 minutes, elle faisait le récapitulatif des évènements de la semaine précédente et donnait des conseils pour être un bon élève discipliné. Après son discours, on entrait en classe avec nos tenues toutes propres, bien repassées : chemise blanche pour tout le monde, jupe pour les filles et pantalon bleu foncé pour les garçons. On prenait place à nos bancs et chacun sortait une feuille pour la dictée préparée du lundi matin. C’était  flippant car l’enseignant fouettait ceux qui faisaient trop de fautes ! Mais il le faisait pour qu’on réussisse tous l’examen de fin d’année qu’on appelle CEP (Certificat d’Etudes Primaires, l’équivalent du CEB belge) qui marque la fin du parcours primaire.
Ce qui m’a marquée ? Le 11 Février, jour de la fête de la Jeunesse, et le 20 Mai, fête de la Réunification du Cameroun : les élèves du CM1 et du CM2 ainsi que ceux du secondaire et les étudiants  des écoles supérieures ont le droit de défiler dans la rue devant les autorités. C’est un jour important !

Mes études secondaires, je les ai suivies au lycée de la Cité-Verte de la 6ème à la 4ème. C’est un grand établissement situé au carrefour de plusieurs quartiers dont celui appelé Cité-Verte. Ces quelques années que j’ai vécues au sein de cet établissement ont été superbes ; l’accueil y était chaleureux, les professeurs étaient sympathiques, donnaient bien cours, l’ambiance en classe était juste géniale !
Dans cette école, les cours ont lieu de 7h30 à 15h30 du lundi au vendredi mais le mercredi, on finit à 12h30. Le lundi, il y a rassemblement par le proviseur du lycée, une femme très carrée, attachée au règlement intérieur de l’école. Elle met les élèves en garde, fait connaître ceux qui passent au conseil de discipline ou seront exclus de l’école. Elle fait un debriefing de la semaine précédente et nous rappelle la devise de l’école : << DISCIPLINE, TRAVAIL, SUCCES >>. Après son discours a lieu le lever du drapeau accompagné de l’hymne national exécuté par la chorale de l’école, les élèves, les professeurs, les surveillants et les censeurs. A la fin de l’hymne, le proviseur nous souhaite une bonne semaine. A ce moment, chaque élève rejoint sa salle de classe et la semaine peut commencer. Le prof donne son cours devant une classe de 100 élèves ou plus dans le calme du lundi matin. Au fil de la journée, les élèves deviennent de plus en plus bruyants, ils bavardent, font du bruit, la voix du prof se confond avec celle des élèves. Certains professeurs savent maîtriser la situation et d’autres pas. Pendant la journée, on a deux pauses, une à 10h30, et une à 12h30, chacune dure 45 minutes, pendant lesquelles on a le temps de se reposer la tête, de papoter avec les amis, d’aller à la cantine s’acheter quelque chose à grignoter ou à boire.

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Au lycée, il y a des élèves responsables de la classe quand le professeur n’est pas là : à la tête on a le chef de classe puis le sous-chef, délégué de coopérative qui s’occupe d’informer les élèves d’une quelconque activité qui aura lieu au sein de l’établissement et représente les élèves lors de la réunion des délégués de classes avec le proviseur. Enfin, le  sous-délégué  s’occupe des activités sportives. Le président de la coopérative élu par le vote des élèves de l’établissement organise les portes ouvertes et les cérémonies comme de petits championnats entre classes ou entre professeurs et élèves.
Comme vous le voyez, le système scolaire camerounais est très différent de celui de la Belgique. Par exemple, la deuxième session n’existe pas, on réussit ou on double. J’aime bien le système belge, qui laisse une deuxième chance à chacun. Mes années passées au Cameroun m’ont laissé de bons souvenirs, c’est là-bas que j’ai fait presque tout mon parcours scolaire. J’ai eu au début du mal à m’intégrer à la Belgique, mais maintenant ça va mieux, je me suis adaptée au système et je m’y plais bien, j’ai trouvé mes marques et je me suis sentie accueillie à l’Institut Sainte-Marie.

Abigaëlle Pahane 5ème GTA



dimanche 24 juin 2018

Se former aux gestes qui sauvent !


LE BEPS

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Chaque année, les élèves de la section agent d’éducation de l’Institut Sainte Marie de Pesche suivent une formation dans le but d’obtenir Brevet européen de Premiers Secours, le BEPS.
Le formateur de la Croix Rouge de Couvin, qui dispense les cours, s’est prêté à notre micro pour une courte interview.                  
- La D-Pesche :
Pourquoi former de jeunes étudiants à ce brevet de secourisme ?
-      -  Le formateur:
Tout d’abord, ce brevet est européen et donc reconnu dans les 28 pays de l’Union Européenne. Il permet de maitriser les gestes de premiers secours à effectuer afin d’assister une personne victime d’une situation accidentelle ou d’un malaise.
Pourquoi dans le milieu scolaire ? Parce qu’il est un milieu d’enseignement et que cette formation en est justement une et s’intègre parfaitement dans ce cadre. Ainsi, la Croix Rouge est très heureuse de pouvoir dispenser ce cours aux étudiants de Pesche. D’ailleurs, il est possible de suivre cette formation dès 12 ans !
-       - La D-Pesche:
Ne devriez-vous pas étendre cette formation à tous les élèves de rhéto?
-      -  Le formateur:
Le cout de la formation s’élève à 45€ mais a été diminué de 10€ par la Croix Rouge des Eaux Vives car il peut être difficile pour certains élèves d’avancer un tel montant, même si cela est partiellement remboursé par la mutuelle. Généraliser la formation à tous les élèves de terminales peut s'envisager même s'il peut se révéler fort compliqué d’organiser un évènement d’une si grande ampleur.

Nous avons également posé quelques questions à M. Constant, professeur dans les options de puériculture et d'agent d'éducation, organisateur de l’activité à l’école :                                                                                                                     

La D-Pesche :
Depuis quand organisez-vous cette formation de secourisme pour les élèves de la section éduction ?
-       - M. Constant:
Je l’organise depuis que je dispense le cours d’éducation à la santé dans la section éducation. Cela fait 5 ans.
-       - La D-Pesche
Est-ce à la suite d’une prise de conscience personnelle que vous avez décidé d’intégrer cette formation à votre programme ? Par exemple, vous êtes-vous rendu compte que trop peu de jeunes prenaient part volontairement à cette formation ?
- M. Constant:
Dans l’option agent d’éducation, le contenu de la formation du BEPS fait partie intégrante du programme. C’est donc une obligation de le dispenser à nos élèves. Le faire par le biais de la Croix Rouge m’a toujours semblé pertinent.
-       - La D-Pesche:
Mais imaginons que le BEPS n’ait jamais fait partie de ce programme, l’auriez-vous tout de même organisé ?
-       - M. Constant:
Oui ! Ce sont des étudiants qui seront en première ligne lorsqu’il s’agira de porter secours à un individu comme un résident, un enfant, toute personne dont ils s’occuperont quotidiennement dans leur futur cadre professionnel. J’ai d’ailleurs adapté la formation au programme de la section puériculture de ma propre initiative.
J’estime d’ailleurs que cela pourrait être étendu à l’ensemble de la population scolaire dès 16 ans. Cela afin de sensibiliser, d’informer les jeunes aux méthodes de secourisme.

Un élève de l'ISM Pesche, Lucas, nous a aussi donné son ressenti et son avis suite à la formation.
-       - D-Pesche:
En quoi penses-tu que cette formation te sera utile dans le futur ?
-       - Lucas:
Eh bien, imaginez la situation où nous sommes deux cyclistes qui croisent sur leur chemin une voiture emboutie dans un arbre. La formation nous apprend les gestes simples à opérer dans le but de secourir les éventuels blessés de l’accident en attendant les secours. Cela pourra également, dans mon quotidien, me permettre de réagir rapidement en cas de besoin.
-       - La D-Pesche:
Et il est vrai que dans le cadre de ta future profession, tu risques d’être confronté à des situations où ce brevet sera un atout.
-       - Lucas:
Oui, bien sûr! Je voudrais devenir instituteur primaire. Il sera tout à mon avantage d’aborder ce métier armé de ces précieuses connaissances. D’ailleurs, j’avais déjà appris quelques notions en matière de secourisme ; cette formation en est un solide complément.
-       La D-Pesche:
Penses-tu qu’il n’y ait que la section éducation qui devrait bénéficier de cette formation ? Lucas:
Non, tout le monde devrait pouvoir la suivre. Elle nous apprend des gestes et attitudes simples, pouvant se révéler déterminants lors d’une situation où une personne est en danger. Beaucoup de jeunes sont incapables de manier un extincteur ou de déplier le triangle de danger d’une voiture, par exemple. Le BEPS nous l’apprend, des gestes essentiels que nous ne devrions pas être la seule section à connaître !

Le brevet s’obtient suite aux 12-15 heures de formation. Les matières vues durant les sessions théoriques sont immédiatement utilisées lors de mises en situations, avec l’aide de matériel adéquat.
Si vous êtes intéressé, rendez-vous sur le site de la Croix Rouge belge dans la rubrique “NOS FORMATIONS”.



Grégoire Barranco


mardi 19 juin 2018

Une pouponnière à Pesche !


Cela fait quelque temps maintenant qu’en arrivant à l’école, nous croisons des parents accompagnés de leur tout-petit. Des bébés dans notre école ?  Nous avons décidé de mener l’enquête et avons suivi les jeunes parents, à l’arrière du bâtiment de l’école, côté « sœurs ».
Là, nous avons découvert Les mini-loups,une maison d’accueil pour petits bouts ! Nous sommes allées interviewer les deux gérantes. Voici ce que nous avons appris:

  Du côté des gardiennes ONE :

   Marine et Océane sont deux sœurs qui ont suivi la filière puériculture pendant 3 ans au sein de notre école et qui ont toujours aimé s’occuper de jeunes enfants.  Un jour, elles ont décidé de fonder une  crèche.  Aujourd’hui, cela fait 4 ans qu’Océane travaille en tant que puéricultrice et 3 ans pour Marine.  Si cette crèche  se situe derrière notre école depuis le premier octobre 2016, c’est parce que les deux jeunes femmes ont parlé de leur projet à monsieur Constant, professeur en option puériculture à l’ISM Pesche,qui était leur enseignant principal durant leur formation. Il a fait part de leur projet au directeur de l’école afin de trouver un local à ses deux anciennes élèves. C’est grâce à cela qu’elles ont pu bénéficier de leur emplacement actuel.  En contrepartie, les deux sœurs accueillent prioritairement des enfants de professeurs.

Il faut également savoir que les deux jeunes femmes souhaitaient, dès le départ, trouver un lieu de d’accueil à proximité de l’école. Pourquoi ? Premièrement, il y a peu de crèches dans la région et cela représente un problème pour les parents habitant le périmètre. Deuxièmement, elles avaient en tête de permettre à des élèves de l’option puériculture de l’ISM de réaliser leurs stages dans cette  crèche. Pari gagné !

Les minis-loups est bien une crèche indépendante et non une structure associée à l’école.  Plus précisément, il s’agit d’une sorte de  « gardienne ONE  double » car Marine et Océane sont payées à la prestation de l’enfant. La structure peut accueillir chaque jour maximum 10 enfants de 3 mois à 3 ans même si, au total, le maximum de petits loups inscrits autorisé est de 14.La crèche ouvre du lundi au vendredi de 7h30 à 17h30.

Comme nous l’avons dit plus haut, Marine et Océane ont toujours eu le souhait de permettre aux étudiant(e)s de l’ISM de réaliser leurs stages auprès d’elles ; cependant, la première année, elles n’ont pas pu réaliser ce projet car il leur fallait trouver leur rythme ; après tout,  s’occuper de 5 petits bouts en même temps, ce n’est pas rien ! Mais maintenant, elles sont parfaitement organisées. Le matin, les enfants sont accueillis de 7h30 à 9h, ensuite ont lieu les changes jusque 11h ainsi que les siestes pour  les plus petits et les jeux libres pour les plus grands. A 11h, les bambins dînent (les repas sont faits maison), ensuite ils sont de nouveau changés et les plus petits font une nouvelle sieste. Durant l’après-midi, les enfants jouent et participent aux activités organisées jusqu’à 15h, l’heure du goûter composé de fruits et de féculents. Finalement, aux alentours de 16h, les petits bouts retournent chez eux.
  
    Du côté d’un professeur de puériculture :

Nous avons également interviewé madame Laurence Joseph,  une enseignante en puériculture dans notre école, afin d’obtenir plus d’informations sur les atouts de la crèche dans le cadre de l’option proposée dans notre établissement.
  1. Pourquoi proposer une section puériculture à l'école?
Le domaine de la petite enfance est très intéressant. L'enfant réalise beaucoup d'apprentissages durant les premières années de sa vie ( au niveau psychomoteur, apprentissage de la propreté, apprentissage de la parole,...). C'est passionnant de comprendre comment cela se passe et d'essayer de le faire comprendre aux élèves de puériculture.  Il est également agréable pour moi de voir les élèves de la section évoluer durant leur 3 années d'apprentissage (sur les lieux de stage, notamment)
    
 2.Quels sont les points forts de la formation proposée dans notre école?

D'abord, il y a beaucoup de périodes de stage durant les 3 années (9 semaines en 5ème, 11 semaines en 6ème et 12 semaines en 7ème). Les lieux de prestation sont variés, ce qui permet aux élèves de découvrir différentes manières de travailler. L'accompagnement des stages se fait par des professeurs différents durant la formation, permettant plus d'objectivité dans les évaluations de stage. Les classes ne sont pas trop,peuplées, ce qui favorise les échanges et l'interaction entre les élèves.
Enfin, le travail d'équipe entre les professeurs de l'option est riche et constructif, ce qui permet d'être cohérent dans les matières données aux élèves. 

Dans une autre optique, plusieurs crèches viennent d'ouvrir dans notre région, d'autres projets sont en cours (projet à Mariembourg, à Pesche,...). Etant la seule école proposant l'option puériculture dans la région, nos élèves auront davantage de possibilités d'engagement dans les années à venir. Les élèves obtiennent le CESS en fin de 7ème et l'accès à la formation est possible pour les étudiants français.

    3.En quoi la crèche est-elle un atout pour les élèves de la section?

C'est une belle vitrine pour notre école. Cette crèche est tenue par 2 élèves sorties de l'ISM. Elle fonctionna très bien et a bonne réputation. De plus, des élèves de 7ème peuvent y prester des heures de stage. C'est également une aubaine pour les professeurs de l'ISM , qui profitent d'une crèche attenante à leur lieu de travail.

 Nous tenons à remercier Marine et Océane ainsi que madame Joseph pour le temps qu’elles nous ont consacré. C’est en espérant vous avoir fait découvrir une structure originale des alentours de notre école que nous clôturons notre enquête.

                                                                       
                                                                                                         M. BEROUDIAUX - S. BERTRAND

samedi 16 juin 2018

Teste tes connaissances footballistiques !

Quelques semaines avant la coupe du monde, il est temps de voir si tu es un vrai fan de foot !
Voici un petit Quizz pour mettre tes connaissances en lumière:







1.

Quel pays a officialisé les règles du football en 1863 ?

A- L’Angleterre

B- Le Brésil

C-L'Espagne










2.

En quelle année fut décerné
le premier ballon d'or ?

A- 1947                           

B- 1896

C-1956














3.
Quel pays totalise le plus de coupes du monde gagnées ?

A- Le Brésil

B- L'Allemagne

C- L'Italie







4.
A une certaine époque, les joueurs de football ont été obligés de jouer avec un casque.

A-vrai

B-faux










5.
Combien de rectangles y a-t-il dans un terrain de football ?

A-  6

B-  7

C-  5




6.
L'herbe d'un terrain de football peut être remplacée comme de la moquette.

A- Vrai

B- Faux









7.
Combien de temps maximum un gardien peut-il garder le ballon dans les mains ?

A- 15 secondes

B- 20 secondes

C- 6 secondes 









8.
Il y n'y a pas de "hors-jeu" sur une "rentrée en touche"

A-Vrai

B-faux

















9.
Quel pays a gagné la dernière coupe du monde ?

A- l'Espagne

B- L’Allemagne

C- Le Brésil








10.
Un joueur peut recevoir un carton jaune s'il retire son maillot sur le terrain avant le coup de sifflet final.

A-Vrai

B-Faux
































Réponses:

1-A
2-C
3-A
4-B Certains joueurs portent des casques en mousses après un choc sur la tête, mais mis à part ce cas de figure les joueurs de football n'ont jamais été obligé de porter des casques.
5-B
6-A
7-C
8-A
9-B
10-A




Qui sera le vainqueur de cette coupe du monde 2018 ?
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