La semaine dernière, vous avez pu découvrir le projet du « Prix des lycéens » à travers l’article d’une de mes coéquipières. Dans ce cadre, aujourd’hui, je partage avec vous l’une de mes productions : un billet d’humeur sur le roman de Bernard Quiriny, « L’affaire Mayerling ».
« L’affaire
Mayerling » : Bernard Quiriny passe à l’attaque !
Bien évidemment, autour de nous,
quotidiennement, on s’émerveille. On les trouve merveilleux, on les admire. On
a tort. Ils sont le fruit de notre mégalomanie ! Ils sont nos
péchés ! Nous sommes coupables !
Et pour une fois, quelqu'un ose enfin dénoncer
notre crime, le dévoiler au grand jour ! Et ce quelqu'un, c’est Bernard
Quiriny qui, à travers son roman « L’affaire Mayerling », met en
lumière les bassesses de l’âme humaine. Le saviez-vous ? Que nous étions
coupables ? Coupables de quoi ? De leur invasion ! Rendue
possible par notre soif d’urbanisation !
Nous les plébiscitons.
Nous mettons en eux tellement d’espoir mais nous n’en sommes jamais satisfaits.
Et nous poussons nos concitoyens à les multiplier car la recherche du bonheur
personnel et l’égoïsme font intégralement partie de nous. Notre soif de confort
et de standing tout autant que la recherche du statut social sont nos péchés
d’orgueil. Le Mayerling au final nous ressemble : il est rusé, méchant,
misanthrope, affamé, malveillant et dangereux.
C’est ce que
dénonce Bernard Quiriny à travers son fabuleux roman - qui risque de blesser
les âmes les plus sensibles parce qu’elles se sentiront pleinement concernées !
Elles qui peut-être n’assumeront pas et retourneront se cacher, à l’abri
derrière les mensonges qui les protègent de leurs responsabilités ! Les
lâches !
« L’affaire
Mayerling » est une mise en garde contre l’invasion immobilière et
l’étouffement de la nature par le dieu Béton. Et notre société tout entière est
coupable, c’est ce que l’auteur laisse entendre à travers
son histoire décapante de propriétaires pris au piège par leur appartement.
Ecoutons ce que
Bernard Quiriny nous crie à travers son œuvre ! Luttons contre cette
gangrène ! Luttons contre tous ces immeubles qui grignotent petit à petit
tout ce qu’il nous reste de la nature ! Mais surtout, remercions cet
auteur pour nous avoir ouvert les yeux et donné une belle leçon !
Shelcy Bertrand