vendredi 29 mars 2019

La Terre crie et l’Homme ne l’écoute pas !

   Cela fait quelque temps désormais que les jeunes marchent pour le climat afin de sensibiliser chacun au sort qui l’attend si des efforts ne sont pas  entrepris. De nombreux dégâts ont déjà affecté la faune et la flore mais cela indigne trop peu les consciences ! Il est temps que nous laissions de côté notre égocentrisme et que nous nous intéressions de plus près à ce qui nous entoure.
       
      En effet, notre planète est dans un état critique ! Savez-vous que toutes les 20 minutes, une espèce animale ou végétale disparaît ? C’est-à-dire qu’en un jour seulement, 72 disparitions contre seulement 44 découvertes sont signalées.  Depuis le premier janvier 2019 et à l’heure de la publication de cet article, 6 076* espèces animales ont été décimées ! Si ces extinctions se poursuivent à la même vitesse qu’à l’heure actuelle, les 2/3 des espèces auront disparu d’ici 2100. Ces chiffres révèlent une gestion irresponsable de notre environnement mais il n’est pas encore trop tard pour agir !
        En 2015, L'UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) a établi  la liste rouge des espèces menacées dans le monde et a déclaré que :
  •         23 250 espèces de plantes et d'animaux sont menacées d'extinction.
  •      1,9 million d'espèces végétales et animales sont connues, c'est-à-dire décrites et nommées. Selon les estimations, il en resterait entre 10 à 100 millions à découvrir.
  •    25 % des mammifères, 13% des oiseaux et 41% des amphibiens seront très fortement menacés d'extinction dans un futur proche
  •          le nombre total d'espèces menacées a augmenté de 5205 à 23250 depuis 1996.
       Il a également été déclaré que les pays où les disparitions sont les plus fréquentes et rapides sont l'Indonésie, l'Inde, le Brésil, et la Chine, c’est-à-dire de grandes puissances économiques et démographiques émergentes. La France se situe au huitième rang des pays hébergeant le plus grand nombre de populations en danger. En effet, 2043 des espèces menacées au niveau mondial sont présentes sur son territoire en métropole et en outre-mer. 
     
  La faute à qui ? A l'Homme bien sûr !

        Au cours des 65 derniers millions d’années, le taux d’extinction moyen tournait aux alentours d’une espèce par an, mais aujourd'hui, ce taux serait 100  fois supérieur. Depuis 1900, la plupart des mammifères terrestres ont perdu la majorité de leur habitat,  plusieurs centaines de vertébrés sont en sursis et l’estomac des poissons pêchés dans l’Atlantique contient de plus en plus de micro-plastiques. Cela s’explique par la pollution humaine : la déforestation, l’utilisation des énergies fossiles dans l’industrie, l’agriculture, le transport et le chauffage émettent le CO² à l’origine des gaz à effet de serre et donc du réchauffement climatique.  

        La moitié des forêts qui recouvraient la Terre autrefois ont aujourd’hui disparu à cause d’activités telles que l’expansion de l’agriculture et la coupe intensive de bois. Cela engendre la destruction et la dégradation de l’habitat, principales causes d’extinction pour plus de 85% des espèces déclarées en danger de disparition.  Pour mettre un terme à ce fléau, des interventions à grande échelle s’imposent, comme la création et l’entretien de zones naturelles protégées ou encore une utilisation des sols plus judicieuse et plus durable. Bien évidemment il faudrait convaincre les politiques et les entreprises d’appliquer une transition totale vers les énergies renouvelables et de diminuer drastiquement les émissions de CO².

        La surexploitation notamment de la pêche et du braconnage est aussi un problème pour les civilisations en danger. Les pêcheurs se spécialisent dans la pêche d’une ou de plusieurs espèces de poissons mais très souvent, d’autres spécimens, qui n’étaient pas désirés se retrouvent dans les filets et sont rejetés à la mer, bien souvent morts après avoir passé trop de temps hors de l’eau. Le braconnage reste aussi très lucratif puisque chaque année les bénéfices rapportés par l’ivoire d’environ 30 000 éléphants abattus pour leurs défenses s’élèvent à 10 milliards de dollars. C’est pourquoi Il existe des organismes, comme le WWF,  qui font pression sur les décideurs politiques pour obtenir des réglementations plus sévères en matière de protection de la biodiversité à l'échelle internationale ou encore nationale et que des réseaux de surveillance soient mis en place afin de veiller à ce que les commerces de la faune et de la flore ne menacent pas la nature.

         Ainsi, de même que l’Homme a une grande part de responsabilité dans le dramatique processus d'extinction des espèces, il est aussi peut-être le seul à pouvoir sauver la situation s’il se décide à agir.

Quelques espèces en situation d'extrême urgence :






            Ours Polaire



 Population restante
 Entre 20 et 25 000 individus
 Habitat
 Banquise d'Arctique (Pôle Nord)
 Principales menaces
- Réchauffement climatique (fonte des glaces)-Pollution des océans-Chasse
 Estimation de la disparition
 D'ici la fin du siècle
 Autres informations
 -Espèce vulnérable - Carnivore mais les phoques manquent dans son milieu naturel ; l'ours s'aventure donc sur la terre ferme-> conflit avec l'homme -Taux de reproduction en baisse (1 à 3 petits tous les 4 à 5 ans, en général)








          Baleine Bleue


 Population restante
 Entre 1150 et 4500 individus restants
 Habitat
 Océans
 Principales menaces
-Chasse
-Produits chimiques toxiques
-Collisions avec des bateaux
-Prises accessoires dans les filets de pêche
-Pollution sonore
-Réchauffement climatique
 Estimation de la disparition
 Plus de 1 000 baleines sont tuées annuellement malgré la mise en place du moratoire (Accord international sur la suspension de la pêche) 
 Autres informations
 A la tête de la chaîne alimentaire









                Tortue Marine


 Population restante
 Données imprécises mais tendance générale à la diminution
 Habitat
 -Présentes dans tous les océans du monde à l'exception de l'Océan Arctique
-On les trouve dans les herbiers marins des eaux peu profondes de l'Océan Indien ou encore dans les récifs colorés de la Grande Barrière de corail et sur les plages de sable à l'est du Pacifique
 Principales menaces
-Tuées pour leurs œufs, leur peau et leur carapace
-Pêche non durable
-Habitat et lieux de nidation menacés de destruction par le changement climatique
 Estimation de la disparition
Il n'existe pas de données précises relatives à ce critère - certaines espèces ont déjà disparu
 Autres informations
-Il existe sept espèces de tortues marines, à savoir la tortue caouanne, la tortue verte, la tortue imbriquée, la tortue de Kemp, la tortue olivâtre, la tortue à dos plat et la tortue luth 








            Magnolia Wolfii




 Population restante
 Moins de 5 individus
 Habitat
 Risaralda (Colombie)
 Principales menaces
 -Isolement des espèces
-Faible taux de régénération
 Estimation de la disparition
 Autres informations
 -Fait partie de la liste des 100 espèces les plus menacées au monde établie par l'UICN en 2012.
-Étudiée dans le cadre d'un programme de recherche sur la conservation et la propagation mis en oeuvre par l'Université technologique de Pereira

Shelcy Bertrand et Marine Beroudiaux, 6 GTB

*Pour suivre l'avancée de ces chiffres cliquez ici: https://www.planetoscope.com/biodiversite/126-disparition-d-especes-dans-le-monde.html





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Le plus grand Melting Pot de styles au monde !

      Il y a deux mois, plus précisément durant les weekends du 12 et du 19 avril, a eu lieu le festival Coachella.   Drôle de nom, n’est-...