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es élèves
de rhéto de l’ISM ont eu la chance d’aller voir la pièce de théâtre « Je suis un poids plume » au centre culturel de Nismes avec Stéphanie Blanchoud. La comédienne est aussi chanteuse, auteure dramatique, metteuse
en scène et est l’actrice principale de la série belge « Ennemi
public » revenue sur nos écrans pour sa 2e saison. Son spectacle traite d’une séparation amoureuse qu’elle a
surmontée grâce à la boxe. Après la représentation, Stéphanie a pu répondre « en
bord de scène » à certaines de nos questions.
-Pourquoi avoir choisi de pratiquer plusieurs professions? Qu’est-ce que cela vous
apporte ?
« En réalité, c’est la même profession mais elle est chaque fois exploitée
dans un autre contexte. Pour moi, être comédienne, c’est être sur une scène de
théâtre comme devant la caméra mais la musique c’est autre chose, c’est aussi
de l’art vivant. Il y a quelque chose d’immédiat avec le public, c’est assez complémentaire. »
-Pourquoi avoir choisi de faire de votre séparation amoureuse une pièce
de théâtre ?
« Je n’ai pas voulu faire de cette séparation une pièce de théâtre,
j’ai voulu faire de ma découverte de la boxe un spectacle. Mais effectivement
je me suis demandé ce que j’allais pouvoir raconter au public en dehors de ce
que l’on a déjà entendu, au cinéma notamment. Je n’avais pas le niveau d’une
future championne de boxe et donc je suis partie de mon histoire en guise de
point de départ. J’ai commencé ce sport un peu par hasard quand j’ai rencontré
Ben [ndlr : son prof de boxe qui possède un établissement] dans sa salle de boxe, comme je le raconte dans ma pièce, après une
séparation. Après ça, le reste est de la fiction. Mais le parcours que je
raconte dans l'univers de la boxe est tout à fait autobiographique. »
« Je voudrais donner l’envie aux gens,
aux jeunes qui ont des a prioris ou bien qui ne connaissent pas ce sport, de
pousser la porte d’une salle de boxe. Je veux aussi délivrer un message d’espoir : même quand on croit
que l’on est au plus bas, on peut toujours remonter. »
- -Voyez-vous un lien entre le théâtre et la boxe ?
« Ben dit toujours qu’il m’a
emmenée sur son ring et que moi, je l’ai emmené sur le mien. »
Ben : « A la base, je n'étais pas censé être présent sur scène ce soir mais après ce long
travail physique avec Stéphanie, j’avais envie de lui rendre l'hommage qu’elle fait
en venant à la salle de boxe. Depuis la création de cette pièce, de nombreuses femmes ont poussé la
porte de ma salle. Je me dois d’être présent pour elle car je l’ai aidée à
devenir ce qu’elle est aujourd’hui. »
Stéphanie : « Dans ce sport de
combat et dans le théâtre,
on nous inculque l’exigence. Pratiquer la boxe m’apporte beaucoup pour le
métier d’actrice, comme la rapidité de réponse, le regard sur l’autre et la
confiance en l’autre.»
-A quelle fréquence jouez-vous la
pièce ?
« On a l’a écrite il y a deux ans,
on l’a d’abord jouée un mois à Bruxelles, et un peu en Suisse. Pour l’instant on
est en tournée, on la représente en février et en mars et on finira à
Louvain-la-Neuve en avril. En tout on aura joué cette pièce 100 fois. »
-Quels sont vos futurs projets ?
« J’ai un projet de long métrage. Par ailleurs, Ben et moi voudrions agrandir la salle de boxe de Ben, et créer
un espace pour que les acteurs puissent y travailler le langage corporel. »
Merci
à Stéphanie Blanchoud d’avoir pris le temps de répondre à nos questions.
Jusqu’au 3 avril, elle est en représentation au théâtre du Blocry à
Louvain-la-Neuve ! Courez vite chercher vos places, vous ne serez pas déçus !!!!!
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